Paris enfin ... (PV Deyna)

Deux heures du matin, mon train m'a déposé au coeur de la ville qui m'a attirée jusqu'ici. J'ai un vieux compte à régler avec certains de ses habitants qui vivent dans l'ombre. Ils croient qu'on ignore leur existence et leurs actes meurtriers, mais moi je sais... Je sais qu'ils existent et que je n'aurai de cesse que de les traquer. J'ai vieux compte à régler avec deux d'entre eux... La nuit glaciale m'enveloppe entièrement et je remonte le haut col de mon trench pour me préserver du froid, pour ne pas attirer l'attention sur moi et surtout, pour cacher le gilet boutonné qui regorge d'armes et de fioles à l'apparence inoffensives mais qui sont toutes d'une redoutable efficacité en cas de mauvaise rencontre.

Rebus, mon bulldog avance à ma droite, l'air inrtigué par ses nouvelles odeurs qu'il ne connait pas encore. Je le vois parfois lever la patte pour marquer son territoire et commence à prendre possession de la ville. Nous nous enfonçons rapidement dans le méandre des rues endormies, à l'heure où les humains dorment, les monstres rôdent.. Je suis une tueuse, une chasseuse à la recherche de proies aussi discrètes qu'elles adoptent le mode de vie de ceux dont elles se nourrissent.. Ce qu'elles ne savent pas encore, c'est qu'elles ont à leur trousse une de leur proie et que celle-ci à adopter leur mode de vie également. J'ai appris à vivre la nuit, je dors le jour et je mets au point mes pièges quand elles se terrent à l'abri du soleil.

Pour les jours à venir, je devrai me contenter d'une chambre à l'hôtel, mais il me tarde de trouver un logement. j'en ferai mon laboratoire et mon antre. Pour le moment, je voudrai surtout vérifier si les rumeurs qui me sont venues aux oreilles sont exactes. Il paraitrait que les êtres des ténèbres se sont réunis en une société tenue secrète. un groupement qui les protège et qui les tient à l'écart des soupçons. J'ai l'intention de vérifier la véracité de l'information et de débusquer ses membres un à un, si elle existe vraiment..

Mes pas finissent par m'amener devant un bar à la devanture étriquée, qu'un néon fatigué éclaire en clignotant. Il règne ici une drôle d'atmosphère. Mon intuition me souffle que je trouverai ici de quoi alimenter mes recherches... je regarde autour de moi et finis par entrer à l'intérieur. Etrange, il n'y a personne. J'avance lentement, Rebus sur mes talons, la truffe en l'air, l'oreille aux aguëts. Mon fidèle compagnon a appris à se méfier des leiux inconnus, lui aussi et il flaire le sol sans bruit, cherchant la trace de la moindre âme qui vive...

"Hé oh ! Y a quelqu'un ici ?... Mon chien et moi avons besoin de quelque chose à nous mettre sous la dent..."

Il y a un mouvement dans le fond, quelque chose à bouger, mes réflexes défensifs reviennent aussitôt. Dans ma poche, mes doigts se serrent autour de la crosse d'une petite arme à feu en argent.. Ma respiration se suspend alors qu'une silhouette sort de l'ombre...

le jour se levait sur une ville encore endormit. les doux rayons du soleil s'agrippait sur les immeubles de Paris. une silhouette sortait d'un bar au néons bleuâtre, elle marchait doucement dans la rue avec le soleil dans le dos. l'ombre qui était porter devant elle ne ressemblait pas à une ombre d'humain.la preuve en était que la jeune fille était un ange et qui plus ai un ange déchu. Deyna ne cacher pas sa nature elle arborais fier ment se ailes d'ange même si elle était noire comme les ténèbres.

la jeune fille était parti faire les courses pour réapprovisionner ses stocks de boissons pour les humains et les créatures de la nuit.. le bar était un endroit spéciale car la jeune fille avait réussit a faire cohabiter les deux espèces mais que dans son bar car elle était là pour rafraîchir les comportement hargneux. deyna venait de prendre son envole dans le ciel pour se rendre chez un grosiste en boissons pour les humains. elle arriva devant un entrepot devant trois ou quatres hommes qui voulaient la mater mais ils furent stopper par leur patron qui connaissait deyna pour avoir vous la battre .il en avait perdu son bras et ne voulait plus voir cela. les employer se retiraient en marmonnant des injures à l'encontre de la jeune fille qui souriait doucement.elle fit la commande au près du gérant avant de reprendre son envole mais cette fois pour pouvoir faire le stock pour les êtres de la nuit et des mondes souterrains.

les heures s'écoulèrent doucement et les boissons s'écoulaient à flot pendant que la jeune fille faisait son beurre. les clients du jour quittèrent le bar en même temps que le soleil retirèrent ses rayons des immeubles de paris pour laisser la lune prendre place dans le ciel sans nuage.

les heures de la nuit s'écoulèrent et les visiteurs se faisait de moins en moins présent. un vampire qui avait vu entrer une humaine avec un chien voulut en faire son festin car il avait pas eut asser avec la poche de sang et qu'il avait plus de sous pour s'en offrir une autre. l'homme sauta vers la jeune fille mais deyna répliqua avec une boule de feu qui fila comme une balle sur le vampire . elle lui traversa l'épaule. la jeune fille sorti de l'ombre en agitant négativement son doigt vers le vampire qui se recula contre le mur en se tenant le bras.

Deyna se posa devant un hôpital pour faire le stock de sang pour les vampires puis se fut le tour d'une morgue pour certains être des ténèbres. quand elle fit sa tourner la jeune fille retourna au Darkness pour se reposer un moment avant l'arriver des ses premiers clients. Deyna ouvrit le bar aux humains et être de lumières qui était sur terre pour certaines missions comme rendre heureux des humains ou en aider certain qui ne devait pas mourir car leur moment était pas encore venue.

la jeune fille angélique regarda le chien puis sa maîtresse et lui dit en souriant :

"bonsoir jeune fille. vous êtes la bienvenue au darkness et veuillez pardonnez à se vampire il est en manque de sang . et une dernière chose dans mon établissement je ne veux aucune bagarre entre les races sinon je frappe a coups de billes de feu comme vous pouvez le voir."

deyna retourna derrière le bar en attendant que la jeune fille prenne une place pour prendre sa commande et voir se qu'elle voulait car les humains était rares la nuit donc elle était là pour autre chose.

Boulot boulot boulot... Dur dur d'avoir du temps pour soi dans mon métier. Non pas que j'en userais tant que cela d'ailleurs mais bon, parfois on aimerait bien être dans un bon fauteuil, avec un bon livre, une bonne tasse de thé et une belle musique... Mais bon, mon travail était trop important, trop utile et surtout trop secret pour que je ne le fasse pas. Cacher l'existence des démons, vampires, anges, loup-garou, et j'en oublie, aux humains n'était pas une tâche facile mais nécessaire. qui sait comment réagiraient les humains en découvrant notre existence ?

Là, j'étais en train de mettre une touche finale à mon déguisement pour une petite visite incognito dans un bar, endroit tenu par une hybride mi-ange mi démone. Selon des rapports, elle ne tiendrait aucune des mesures que nous préconisons... Je risque de devoir la menacer de fermer son bar si cela était vrai : notre seul endroit où l'on peut être réellement soit-même était le Trou. Donc, je finissais d'enfiler mon T-shirt 'I LOVE NY' blanc et mon jean un peu usagé, avec des baskets noires aux pieds, une casquette bleue 'nike' sur la tête et des lentilles de contacts. Ces dernières avaient pour simples but de cacher mon oeil invalide. Ainsi vêtu, je ressemblais à un jeune humain d'environ dix-huit ans et non pas à l'ange multi-centenaire. Puis, je sortis du QG de ma brigade, la Brigade des Ombres. Marchand discrètement dans les rues sombres, la nuit étant venue, je me dirigeais vers le Darkness, le nom de son bar.

Je finis par m'en approcher et j'allais trouver un coin discret dans une ruelle proche. Là, je me glissais derrière une pile de cartons et je m'assis, me préparant à rester là. Je fermais les yeux alors qu'un deuxième 'moi' apparaissait à mes côtés. Sans dire un mot nous nous regardâmes et je refermis les yeux, laissant mon double mener l'investigation pour moi.

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J'approchais du bar. J'avais de la chance, il semblait qu'il venait d'ouvrir ses portes. J'en poussais les portes juste à temps pour entendre une phrase dites par une personne qui ne pouvait qu'être la propriétaire des lieux, à une autre personne qui se balladait avec un chien.

"bonsoir jeune fille. vous êtes la bienvenue au darkness et veuillez pardonnez à ce vampire il est en manque de sang . et une dernière chose dans mon établissement je ne veux aucune bagarre entre les races sinon je frappe a coups de billes de feu comme vous pouvez le voir."

Prenant un petit air amusé, le genre de celui qui pensent que ce n'était qu'une plaisanterie. Je souriais un peu dans la légère pénombre du bar, notant qu'il n'y avait pas foule pour le moment. L4endroit devait être peut fréquenté, à moins que ce ne soit pas l'heure de pointe ici.

"J'ignorais qu'on pouvait tenir du feu moi." Je ris un peu à ma blague, qui était nulle je sais. "Vous êtes ouvert ?"

Rebus et moi venons d'arriver en ville, et nous avons besoin de prendre la température comme on dit. Il est vrai que Paris fait rêver beaucoup de nostalgiques, d'amoureux et de romantiques à travers le monde. Et malgré mon sang napolitain, je me laisse enivrer par l'atmosphère de la ville à mon tour. Je crois bien que je vais me plaire ici.

Nos pas nous amènent finalement dans une ruelle sombre ou un néon attire mon attention. Je n'ai pas vraiment soif, ni faim d'ailleurs mais je ne suis pas seule : mon chien lui, a des besoins physiques qu'il ne peut pas contenir. Au moment où je rentre, je ne sais pas vraiment ce qui m'attend. Allez savoir, un pré-sentiment féminin sûrement m'indique que quelque chose va arriver. J'avance en terrain inconnu au milieu de la pièce. Il n'y a personne et pourtant le bar en question est ouvert, bizarre.

Rebus se met à grogner soudainement, le poil de son dos hérissé, il se ramasse en montrant les crocs et j'ai juste le temps de comprendre que quelque chose me saute dessus. A l'odeur nauséabonde qui s'échappe de ce qui lui sert de bouche, je dirai que c'est un vampire, un vampire affamé même... Nous roulons sur le sol et j'en profite pour refermer ma main sur ma montre, mes doigts essayant vainement de l'ouvrir pendant que mes autres doigts repoussent la gueule béante. Mon chien quant à lui a déjà choppé le bras de mon agresseur et avec de furieux soubresauts hargneux, il tire dessus de toutes ses forces. Je n'aime pas cela, je crains toujours pour la vie de mon chien dans ces instants là, même si je sais que le bull-dog arrive toujours à esquiver.

Tout à coup, alors que je ne sais même plus lequel de nous trois a le dessus sur l'autre, une gerbe de feu vient frapper le vampire qui bondit en arrière et recule précipitamment en grognant de colère, la main sur son bras. Il se cale contre le mur en fixant de ses yeux rouges la nouvelle arrivante, avant de se volatiliser par une porte que je n'avais même pas vu...

Un peu abasourdie, je me relève en voyant maintenant Rebus, grogner la nouvelle venue. Je me penche aussitôt pour poser ma main sur son cou et l'apaise en quelques secondes. Sa mâchoire se décrispe et il finit par "sourire" en laissant sortir sa langue. Je suis toujours sur mes gardes quant à moi, et je dévisage celle qui doit sans doute être la tenancière du lieu. Un ange ? Décidément , cette ville est pleine de surprises...

"Je ne pardonne jamais aux suceurs de sang, je les traque, sachez-le ! C'est un principe chez moi. Mais il me semble que ce n'est pas moi qui ait entamé les hostilités ce soir, et si vous n'étiez pas intervenue... Il n'aurait pas vécu bien longtemps"

Dans ma poche, je relâche ma montre que j'avais enfin réussi à préparer et fixe les ailes noires de la jeune femme. J'ai déjà vu beaucoup de choses mais c'est la première fois que j'ai affaire à ce genre de créature. Ma méfiance naturelle me pousse à rester sur mes gardes.

"Merci en tous les cas, mais à qui ai-je l'honneur ?"

Je n'ai pas le temps de terminer qu'un autre client fait son apparition. Le genre de gars insignifiant qui semble tout droit sorti des langes de sa mère. Je suppose que ce gamin s'est perdu. Je marque un temps d'arrêt en faisant le point dans mon esprit : pour une première visite de Paris, le moins que je puisse dire, c'est que c'est très enrichissant ! Ca promet pour la suite.

Vu que personne ne semble bouger et que je ne détecte plus aucune agressivité dans l'air, je tire la première chaise et m'installe en croisant les jambes, mon Rebus venant simplement poser sa grosse bouille sur ma cuisse pour que je lui caresse le crâne...

"Je suis d'accord avec toi Gamin ! Je pensais être venue dans un bar, pas dans une arène de combat, mais je passerai bien une commande moi aussi ! Si madame veut bien se joindre à nous."

J'attends la suite des évènements, je ne sais pas pourquoi mais je crois que mon instinct ne m'a pas trompé, encore une fois et j'ai la ferme intention de mener mon enquête. Quelque chose me dit que je vais commencer par cet endroit... Peut-être même que mes investigations vont débuter ce soir, il va falloir que je la joue finement pour soutirer des renseignements à ces deux-là.

"Vous êtes du coin tous les deux ? je vous demande ça, parce que moi je viens d'arriver, je ne connais pas encore Paris... J'avoue que comme comité d'accueil, j'ai connu mieux que ça..."

Je tourne la tête vers la porte cachée pour leur montrer que je parlais bien évidemment de l'attaque surprise et pas d'eux, enfin pas encore... Je décide de jouer les innocentes pour ne pas éveiller leurs soupçons et continue sur ma lancée.

"Je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans les clichés touristiques de la ville, je préfère de loin m'intéresser aux lieux plus... Fermés. Vous pourriez peut-être m'indiquer de bonnes adresses, en dehors des sentiers battus ?"

La patronne du bar regardait les deux jeunes gens qui était dans son bar. Deyna huma l'air un instant puis regarda le jeune homme. Elle était sur qu'il lui cachait quelque chose. La jeune fille n'avait plus sentit cette odeur depuis très longtemps, elle lui rappelait les cieux là ou elle vivait avant de se faire bannir pour son côté démoniaque.

Deyna regarda ensuite la jeune fille au chien qui lui demandait des explications pour l'accueil du vampire. L'ange déchu la regarda en souriant et lui dit

« nan c'est pas tout les soirs comme soit mademoiselle »

elle se dirigea vers le bar quand Deyna entendit le garçon lui parler de tenir du feu alors elle tourna la tête et lui sourit en disant:

« jeune homme pour tenir du feu il faut être magicien et je ne le suis pas du tout. »

elle prit deux tasses blanches qui brillaient légèrement puis servit deux thé elle chercha dans le fond d'un plaqua et en sorti une écuelle. La jeune fille la remplit d'eau a température ambiante puis elle pris les tasses encore fument. Deyna retourna vers la jeune femme et posa les tasses de thé puis elle regarda le jeune homme et lui dit:

« je vous offre un thé avant votre commande. Si la compagnie de cette jeune fille vous dérange pas buvez le thé en sa compagnie sinon prenez une table à votre aise. »

la patronne passa juste à côté du jeune homme et s'arrêta près de lui et lui glissa juste à l'oreille pour que la jeune fille entende pas:

« vous êtes a quel rang chez les anges? Pas besoin de déguisement votre odeur vous a trahit bien sur les humains ne le save pas mais moi qui suis comme toi je le sais très bien. »

la jeune fille retourna au comptoir pour prendre l'écuelle et retourner vers la jeune fille et le chien qui continuait a vouloir des papouilles sur le crâne. Elle posa le bol devant le chien et dit :

« je sais tu dois aussi avoir soif toi? »

deyna avait aussi amener un verre d'eau pour elle qu'elle posa sur la table. Elle regarda le jeune homme puis elle se tourna pour répondre à la question de la jeune fille:

« je tiens se bar depuis huit année ici donc je connais un peu de monde dans le quartier mademoiselle. »

elle pris le vers d'eau et bu une gorgée avant de le reposer délicatement quand un homme courber entra dans le bar. Il regarda a droit puis a gauche en tenant une malette contre lui. L'homme semblait avoir peur de quelque chose. Deyna se dirigea vers le comptoir et regarda l'humain et dit d'une voix douce et agréable:

« je vous serre quoi mon cher monsieur? »

l'homme la regarda et dit d'une voix tremblante

« un un un verre de whisky madame s'il vous plait. »

Et bien, ça partait fort ici. Mes informations étaient juste, il allait falloir donner un avertissement à cette femme. Cela me navrait mais c'était pour le bien à tous, pas qu'aux Ombres comme elle et moi mais aussi pour celui des humains. D'ailleurs, je pensais que l'autre cliente, et son chien un superbe bulldog, était une humaine. Enfin, c'était ce qu'il semblait mais elle pouvait être une Ombre qui savait se cacher mieux que Deyna.

"Je suis d'accord avec toi Gamin ! Je pensais être venue dans un bar, pas dans une arène de combat, mais je passerai bien une commande moi aussi ! Si madame veut bien se joindre à nous."

« jeune homme pour tenir du feu il faut être magicien et je ne le suis pas du tout. »

Et bien, c'était une bonne réponse de sa part mais était volontaire ? Je ne savais pas trop. En tout cas, je m'assieds à une table libre, juste à côté de l'endroit souriant en acceptant le thé, même si ça fait pas très jeune.

"Je prendrais aussi un coca m'dame."

Puis, je me tournais vers la dame au chien, qui venait de nous demander si nous connaissions des endroits "en dehors des sentiers battus". Cela provoqua un léger déclic en moi. Apparement cela pouvait vouloir dire qu'elle connait un peu "notre" monde ? Il allait falloir que je m'intéresse à elle aussi. Si j'en avais les moyens, j'aurais demandé à mon original de se préparer à la suivre mais je n'étais pas télépathe. Il ne le saurait que si je venais à mourir ou quand mon temps sera venu. En attendant, je répondis gentiment.

"Je vis à Paris depuis un moment aussi et je connais plusieurs endroits cools si ça vous intéresse."

Je regardais la barman se tourner vers un nouveau client qui souffrait de paranoïa aïgue visiblement. Ne reconnaissant pas son visage, je fis comme si de rien n'était et je regardais la dame au bulldog, tendant une main vers celui-ci, pas pour le caresser, pour qu'il la renifle.

"Je pourrais vous en montrer un ou deux si vous voulez. Au fait, je m'appelle Karl."

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A l'extérieur de ce bar, je gromellais silencieusement sur l'utilité d'une veste chaude. IL semblait que les clients commençaient à arriver, ayant apperçu, sans être vu, un homme tenant une malette contre lui. Il semblait inquiet et effrayé... Je vis peu après les ombres d'un groupe de trois personnes se profiler pas loin derrière, eux semblaient plus à la recherche de quelque chose... ou de quelqu'un. Je m'enfonçais un peu plus dans l'ombre en les regardant approcher.

En cours

Décidément, cet endroit est vraiment bizarre. Plus le temps passe, plus je me dis que ce n'est pas un hasard si mes pas m'ont amené jusqu'ici. Je crois que mon intuition est la bonne depuis que j'ai décidé de quitter l'Italie pour me rendre à Paris. Mes contacts et les informations que j'ai pu regroupé depuis cette fameuse nuit ne m'ont pas menti. Je me félicite de m'être accrochée à l'espoir de pouvoir un jour retrouver les monstres qui ont assassiné mes parents. Chaque jour qui passe me rapproche d'eux, je le sens...

Pour le moment je vais commencer à appliquer le plan C qui divise toutes mes enquêtes depuis que je travaille à réunir des preuves sur leur existence et ce soit-disant réseau qui les protège. Pfff Comme s'ils en avaient besoin ! Depuis longtemps j'ai mis au point cette méthode, un peu scolaire j'en conviens, mais terriblement efficace. C'est qu'il n'est pas facile de se heurter à l'opinion publique, qui ne voit dans ces êtres que des légendes sordides. Elle se résume en 5 phases dont les deux premières sont les plus longues et les plus fastidieuses. mais je reviendrai sur elles une autre fois.

Pour l'heure donc, le temps est à l'enquête et je ne dois pas laisser de doute quant à ce que je recherche exactement. Si j'éveille les soupçons, je peux dire adieu à mon effet de surprise. Rébus, est maintenant couché à côté de moi et il lève sa grosse gueule d'un air intéressé quand la jeune femme lui apporte un bol d'eau. C'est une gentille attention dont je saurai me souvenir. Et mon chien ne se fait pas prier pour plonger sa langue dedans dans un bruyant lapement assoiffé.

"Merci pour lui mademoiselle. Avec le voyage, nous n'avons pas encore eu le temps de nous reposer, ni de nous restaurer. Pas vrai Rébus ?"

Je continue toutefois à épier les clients qui me semblent tous plus louches les uns que les autres. Depuis l'attaque, un autre homme est entré : tremblant, recroquevillé sur lui-même, les mains crispées sur une malette dont je me demande ce qu'elle peut contenir de si importante pour qu'il la serre contre lui comme ça. Vu sa tête, ça n'est pas un habitué et il a plutôt l'air d'une victime qu'autre chose.

Je penche la tête vers la serveuse qui porte décidément une drôle de paire d'ailes. Ce n'est pas forcément de bon goût, et surtout je ne vois pas trop le rapport entre le reste de l'ambiance du bar qui tient plus de la crypte que du paradis. Je porte ma main près de mes lèvres pour masquer mon souffle et lui dit à vois basse.

"Je ne sais pas si c'est un de vos clients attitrés mais il n'a pas l'air d'aller bien. Vous ne devriez peut-être pas lui servir d'alcool, ça peut être dangereux non ? En revanche, je prendrai volontiers un encas pour accompagner mon thé. C'est possible d'avoir une paire de croque-monsieurs à cette heure-ci ?"

L'autre gamin de son côté ne me quitte pas des yeux. J'ai comme l'impression qu'il me passe au crible et je ressens presque qu'il a des questions qui lui brûlent les lèvres. Il se rapproche un peu et je guette du coin de l'oeil pendant qu'il tend sa main vers Rébus. Fidèle à lui-même quand il est en présence d'une odeur étrangère et d'une autre espèce surtout, il se met à grogner aussitôt, les oreilles en arrière, il fixe Karl d'un sale oeil, les babines retroussées. Encore un signe ? Je joue les étonnées et tire le chien sous ma chaise pour l'éloigner du jeune homme. Je tiens peut-être là ma chance de récolter quelques informations après tout. Je me redresse en baillant, m'étire en passant ma main dans mes cheveux pour me donner l'air de me détendre. Et je me lance, sans avoir l'air de vraiment m'intéresser au sujet, ponctuant ma question de baillements et de grattouilles sur le crane du bulldog.

"Je crois que vous lui faites peur Karl. Sois sage Rébus, laisses le tranquille voyons !... Remarquez avec ce qui se passe dans les rues... Enfin ce que j'ai entendu en venant ici... C'est vrai ce qu'on raconte ? Sur ces drôles de meurtres en série sur l'île de la cité notamment. Il parait que la police n'a aucune piste... Avouez que ça fiche la trouille quand même... Moi qui vient d'arriver en ville, je crains déjà de devoir traîner seule dans les rues. J'accepte volontiers un guide et un garde du corps si ta proposition tient toujours Karl. Moi je m'appelle Victoria. "

Pendant ce temps, le client qui s'est enfoncé dans son coin avec sa mallette émet un souffle rauque, je tourne aussitôt mon visage vers lui et le voit s'effondrer sur le sol, le visage convulsé et les yeux exorbités. En deux pas je suis à son chevet et presse mes doigts sur son cou pour prendre son pouls. Il bat faiblement et je sens un liquide chaud et épais sous mes doigts... Du sang s'écoule de quatre petits trous. Un vampire ? Je fais mine de ne rien avoir remarqué et m'essuie discrètement sur son pardessus noir en prenant l'air affolé.

"Qu'est-ce que je disais ? Il n'est vraiment pas en forme... Monsieur ? Vous m'entendez ? "

Deyna avait laissé les clients du bar un moment pour aller préparer les croque-monsieur pour la jeune fille.la jeune femme faisait la cuisine tout en chantonnant quand elle entendit un bruit bizarre provenant de la salle. Elle sortit de la cuisine quand elle aperçut la jeune fille qui avait commandé les sandwichs près de l’homme à la mallette.
Deyna posa l’assiette sur le comptoir pour se rendre au chevet de l’homme et de la jeune fille. Elle la poussa doucement pour examiner l’homme quand elle remarqua à son tour les trous dans le cou. L’ange déchu se releva et d’un pas pressé elle partit appeler les pompiers. trois minutes après ils étaient devant la porte là ou Deyna les attendait pour les mener à la victime d’un malaise. Elle les conduisit près de l’homme qui était pale. Les pompiers en chef donna ses ordres a ses collègues qui lui donnèrent les premiers soins avant de l’emmener dans l’ambulance direction l’hôpital. Deyna savait que l’homme avait été mordu par un être adorant le sang mais elle ne pouvait pas le dire hormis au jeune homme car même si il avait caché sa vrai nature le chien l’avait remarqué. Deyna savait aussi que si elle s’approchait de lui il aurait la même réaction vu qu’elle était aussi un ange.

L’ange retourna vers le bar ou elle lâcha un soupire que personne n’entendu puis elle pris l’assiette avec les croque-monsieur pour les apporter à la jeune fille qui avait regagner sa place. La patronne du bar avait remarquer que la jeune fille regardait ses ailes alors elle enleva sa veste puis elle pausa les fausses ailes sur les épaules de la jeune fille accompagner du chien. Deyna lui fit un sourire en disant :

« Vous êtes très belle avec mademoiselle. On dirait que vous êtes un ange. »

Deyna entendit le jeune homme lui demander un verre de coca alors elle lui fit un doux sourire avant d’aller lui chercher sa commande. La patronne posa un verre vide sur un plateau puis elle sortit une bouteille de coca qu’elle posa à côté. Deyna prit un paille dans le bocal sur le comptoir et apporta tout sa au jeune homme. Deyna posa le verre devant le jeune homme et la bouteille avec la paille juste à côté. Elle releva sa manche gauche et posa un dispositif qui permettait d’envoyer des billes de feu. En lui disant

« Normalement les magiciennes ne révèle jamais leur tour de magie mais voilà comment j’envoi des billes de feu. »

Un groupe d’homme fit son entrer dans le bar en parlant un peu fort. La patronne les regarda un moment puis elle actionna le pistolet de feu qu’elle avait posé sur la table. La bille parti vers l’abajoue d’une des appliques du plafond sur laquelle elle ricocha avant de terminer sa course dans la chevelure d’un des homme qui venait d’entrer. Deyna éclata de rire en le voyant jeter sa moumoute rose fluo sur le sol pour l’étendre.

L’homme regarda la jeune femme avec un air méchant. Il s’approcha d’elle en faisant craquer ses doigts un à un et le moment d’après il tapa dans la main.de Deyna en disant :

« bonsoir ma belle tu aimes pas ma coupe de cheveux ? »

Deyna le regarda avec un grand sourire et montrant l’objet du délit et dit d’un air amuser :

« Nan Jax ça t’allait pas du tout. Je te serre un ange comme d’habitude ? »

L’homme regarda un de ses potes qui lui ramenait sa choucroute cramer puis en la prenant sans la remettre sur la tête il dit à Deyna :

« oui ma belle on peut rien te cacher je prendrais un ange »

L’homme regarda les deux personnes dans le bar avant de les saluer en mettant la perruque sur sa tête et leur dit :

« bonsoir monsieur et madame »

Puis le regard de l’homme se baissa pour voir le chien alors il ajouta :

« Et bonsoir a toi aussi mon toutou. »

Deyna le regarda avant de partir au comptoir lui servir sa boisson et de préparer deux demi pour les copains de Jax qui n’était pas très loquace comme à leur habitude. La patronne revint vers eux et leur servit les verres avant de prendre place à une table ou elle avait posé son verre qui dégageait une fumée bleuté.

Bon, le trio était entré dans le bar après avoir longuement guetté les environs, sans me voir heureusement. Je ne savais pas trop leurs intentions et ne voulais pas d'une bagarre qui nuirait à mon investigation. Je souspirais avant d'entendre une sirène de pompier approcher. Un autre soucis ? Je continuais de tout observer depuis ma cachette, invisble dans l'ombre de la ruelle. La barmaid reçu les pompiers devant chez elle avant de les faire entrer, avec une civière. Grimaçant, je sortis mon téléphone et composais le numéro d'un de nos "effaceurs". Inutile de courir de risque non ? J'attendis qu'il décroche et me mis à parler tout bas.

"C'est moi... Non, moi, Ombre... Tu es de service ? ... Tant mieux, des pompiers vont arriver à ton hôpital, arrange toi pour t'occuper du patient... Non, je ne sais pas justement mais j'ai un doute... Ok merci."

Les pompiers ressortirent juste après que j'ai raccroché. Heureusement que j'avais eu cette idée, peu après la création de mon organisme, d'installer un "effaceur" dans chaque hôpital de la capitale. Au fait, apr effaceur, j'entend un individu qui s'arrange pour qu'on ne remarque pas les gens victimes des non-humains, ou tout simplement les non-humains qui arrivent chez eux. J'espérais juste que mon instinct se trompe mais je ne le saurais qu'une fois mon double revenu de sa mission.

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Ignorant ce que faisait mon original, je ne pouvais que regarder la demoiselle et la tenancière s'occuper de l'homme qui était tombé au sol. Moi je ne pouvais rien faire, juste regarder, tout autre comportement n'irait pas avec mon rôle. En plus, je me méfiais de cette femme, la maîtresse du chien. En général les animaux apprécient les anges ou bien les ignorent mais se montrer si agressif juste parce que je tendais doucement ma main vers lui ? Non il n'avait pas eu peur : ses yeux montraient une envie de mordre, une colère. Il avait été éduqué pour nous trouver j'en étais sur. Il faudrait surveiller cette femme je le sentais, elle allait nous causer pas mal d'ennui.

Je pris mon verre et le bus, remerciant Deyna qui venait de me servir. Je souriais grandement quand elle montra son "outil de magicienne", impressionné par son explication même si je sentais qu'elle ne devait pas toujours l'utiliser. Enfin, au moins les habitués du bar commençaient à arriver. J'allais pouvoir voir un peu qui fréquentaient cet endroit. Je me tournais vers la demoiselle au chien, Victoria.

"J'espère que cet homme n'a rien de grave, tomber malade ainsi le pauvre. Sinon, j'avoue ne pas trop savoir quoi vous dire sur un éventuel assassin. La police semble faire taire les rumeurs à ce sujet là."

A une table de là, derrière le nouvelle parisienne, le trio s'installa, acceptant leur breuvage fumant. Je ne saurais dire pourquoi mais le visage de l'un d'entre eux me disait quelque chose. Peut-être une personne que j'avais croisé ? Bizarre. Je regardais Deyna quand elle passa près de moi.

"Dites, c'est quoi un ange ? C'est fort comme boisson ?"

Je me le demandais, je ne savais pas qu'une boisson portait le nom de mon espèce. C'était troublant, surtout si elle était faite d'alcool fort. Remarquez, ça devait être plus vendeur que "démon", non ? J'attendis la réponse puis je me retournais vers Victoria.

"Euh, au fait, je peux servir de guide mais est-ce que Rébus peut faire le garde du corps ? J'avoue que la bagarre et moi ça fait deux."